« Une cage en enfer » - Les Mots de Clem'

13 juillet 2011

« Une cage en enfer »

Ucee_TCarver

Avant de découvrir ce livre sur Bibliofolie en partenariat, jamais je n’en avais entendu parler. L’auteur même ne me disait rien. Mais à la lecture du résumé, une envie soudaine me fit précipiter vers le formulaire d’inscription. Un premier partenariat qui risque bien de ma plaire !, m’étais-je dis sur le coup.

Et c’est le cas ! Tout dans ce livre a capté mon attention et ce, dès les premières pages durant lesquelles deux hommes chargés de démolir une vieille maison y découvrent l’impensable. Une cave, de l’humidité, des fleurs fanées recouvrant sol et murs, un banc où l’on distingue des cercles foncés dont on n’a nul doute quant à leur provenance, et une cage faite d’os, solide, au fond, enfermant un jeune garçon totalement perdu, craintif et agressif. Alors qu’on a encore du mal à se remettre de cette découverte choquante, on se fait prendre dans une course poursuite dans les bois. A la tête, une prostituée désespérée. Derrière, un grand homme qui lui veut tout sauf du bien. La fin pour la femme est inévitable. Deux enquêtes s’ouvrent ainsi : la première avec Phil Brennan et son équipe dont la psychologue et charmante petit amie Marina Esposito, la seconde avec Rose Martin qui revient au service après plusieurs mois de convalescence suite à une grosse affaire, celle du Rôdeur.

Tania Carver sait comment tenir son lecteur en haleine, il n’y a aucun doute là-dessus ! Son roman, constitué de courts chapitres nous invitant à tourner les pages plus vite que notre ombre, est parsemé de touches de mystères. Il y a Phil Brennan au comportement bizarre depuis le début de l’enquête, quelque chose d’enfoui en lui essaye de ressurgir tant bien que mal. Mais il n’est pas le seul. Son père adoptif, Don Brennan, a aussi quelque chose qui le tracasse depuis la nouvelle de la découverte de la cage en os. Ainsi, allons-nous supposer, présumer, allant jusqu’à peut-être incriminer le vieil agent de police Don Brennan sans savoir vraiment où cela mène. Car tout est fait pour nous dérouter, pour douter des personnages qu’on croise. Petit à petit, on découvre qui sont vraiment les bons et les méchants. Sur le coup, on est surpris mais en se ressassant des faits et paroles antérieurs, on se demande bien comment on est passé à côté. Comme dans tout bon thriller, n’est-ce pas ?

Alors, je ne vais plus en dire de trop, histoire de vous laisser l’eau à la bouche et de la garder là jusqu’à la lecture de ce livre qui vous la fera avaler avec anxiété dans une gorge soudainement sèche. De mon côté, j’essaierai de lire les deux romans précédents de l’auteur : Substitutions et Le Rôdeur dont j’ai eu quelques échos dans celui-ci qui est, je le suppose, sa suite.

Mais je ne vais pas terminer cette critique sans fortement remercier et sans qui je n’aurai peut-être jamais goûté à cet excellent roman. Merci !